Le 1-6 de l’Eintracht contre le Bayern peut-il être trompeur ?
« Je n’ai pas vu ce match et le résultat ne nous trompera pas. L’Eintracht a fait une énorme saison en Europa League et il a mérité de la gagner parce qu’il a bien joué. Ils sont dynamiques, ils jouent avec intensité et il falloir se battre et bien jouer pour les battre, mais nous savons faire ça. La pré-saison a été très bonne et on arrive avec confiance. L’enthousiasme d’avoir gagné la Ligue des Champions est encore en nous et on veut la prolonger. »
Vous voyez possible le Sextuplé ?
« C’est possible, oui. On va se battre pour gagner absolument toutes les compétition, il n’y a aucun doute sur ça. Mais les gagner à nouveau sera plus compliqué. Je ne sais pas si on réussira parce que c’est quelque chose de très difficile à faire. L’effectif est très bon et j’ai une énorme confiance en lui. Il s’est amélioré en comparaison avec l’an dernier. »
Comment expliquez-vous qu’une équipe du milieu de tableau allemand soit ici ?
« C’est compliqué. Le Bayern a un budget, une organisation et une histoire beaucoup plus grande que le reste des clubs en Allemagne. Dans le football d’aujourd’hui, le budget est surtout très différent d’un club à l’autre. Équilibrer les championnats est très compliqué. »
Ce titre est une récompense pour ceux de la 14e ?
« C’est le fruit de leur travail pour l’avoir accomplie, oui. C’est le mérite de beaucoup, pas seulement de onze joueurs. Demain, l’équipe qui l’a gagnée jouera, avec un doute sur un, deux, trois joueurs… (rires). Je crois que les deux qui sont avec moi ici (Benzema et Modric) joueront… s’ils le veulent ! »
La saison dernière était la plus incroyable de votre carrière d’entraîneur ?
« Je dirais que oui. Jamais je n’avais gagné le championnat et la Ligue des Champions en même temps. Mes joueurs l’ont réussi avec un supplément d’âme, d’attitude, de qualité, d’enthousiasme, d’expérience… Pour toutes ces raisons, on a réussi quelque chose d’aussi important. »